Historique CPHM
Bernard Chéreau fut à l’initiative de la création de cette association, en étant par la même occasion l’un des premiers donateurs mais aussi le conseiller artistique très compétent du CPHM.
Bernard Chéreau a voulu un ancrage historique avec la photographie. Après avoir contacté différentes villes dont Lion-sur-Mer, ville où a vécu Edmond Bacot, il optera pour Dives-sur-Mer, son lieu de naissance, où il décide de revenir installer le Centre de ressources photographiques.
L’association CENTRE PHOTOGRAPHIQUE HENRI-MAGRON (CPHM) a été créée le 11 mars 2022 sous l’impulsion de Bernard Chéreau dans le but de promouvoir les ressources photographiques des origines à nos jours, à but culturel et pédagogique.
Après trois années de partenariat avec l’association du cinéma Le Drakkar à Dives-sur-Mer, le CPHM prend son indépendance.
Cette association a fait l’objet de nombreuses dotations concernant du matériel photographique et audiovisuel, ainsi que de nombreux ouvrages sur la photographie.
À ce jour, les membres de l’association ont recensé plus de 1700 appareils de prises de vue, pouvant aller du simple boîtier compact jusqu’à des chambres grand format en passant par des foldings (petits appareils à soufflet pliant), des appareils instantanés, des appareils à visée reflex, des appareils stéréoscopiques, etc.
Pourquoi Henri Magron ?
Une relation forte s’est établie entre Bernard Chéreau, l’équipe du CPHM et le photographe Henri Magron, né à Caen le 15 janvier 1845, dans une famille de commerçants. Le père d’ Henri Magron est membre de la Société des beaux-arts de Caen. Il rencontre les photographes normands de son temps. Il est le fondateur de la Société Caennaise de Photographie, en 1892.
Il a été le premier auteur à illustrer des ouvrages littéraires par la photographie.
En 1889, il réalise un premier essai de livre illustré « L’Élixir du Révérend Père Gaucher » d’Alphonse Daudet, puis le « Curé du Bénizou »… Henri Magron instaure une complémentarité entre l’image et le texte. Il aura un rôle déterminant dans la Normandie monumentale et pittoresque des éditions Lemâle du Havre.
Est organisée en 2010 au cinéma le Drakkar une exposition par Bernard Chéreau sur Henri Magron et ses clichés, dont une vue éditée en 1902 de la plus vieille maison de Dives.
En 2019, un partenariat entre la ville de Dives-sur-Mer, l’association du cinéma le Drakkar et Bernard Chéreau a permis d’ouvrir un lieu de 130 m² entièrement dédié à l’image photographique des origines à nos jours.
En effet, ce nouveau pôle de l’association du cinéma le Drakkar permet à tout public de se rencontrer, d’effectuer des recherches et de participer à des formations autour de l’image fixe et de l’image animée.
Nombre de photographies, d’ouvrages, de dossiers et de matériels photographiques, suite aux donations de Bernard Chéreau, du fonds du studio Poppé, de la contribution d’ Yves Lebrec sont mis à la disposition des adhérents.
Bernard fédère un petit groupe de passionnés, appelé CHM, un pôle image fixe du Drakkar.
À l’origine, l’idée fut de pouvoir organiser des conférences dans la future 2ème salle du cinéma le Drakkar. Des travaux plus urgents (le beffroi, la restauration des halles…) repousseront d’année en année par la municipalité de Dives-sur-Mer la mise en œuvre de ce projet.
Un ascenseur a été installé dans le hall, pour permettre aux handicapés de monter les quelques marches qui donnent accès à la salle de cinéma, mais il a été installé à l’opposé du local CHM (Centre Henri-Magron).
Il avait été envisagé, pendant un temps, d’ouvrir un passage entre les deux pôles (image fixe – image animée) de l’association du Drakkar.
Après trois années d’existence avec l’association du cinéma le Drakkar s’est posé le problème de la poursuite au sein de la structure des activités du CHM.
C’est pour cette raison que le 11 mars 2022 le Centre Photographique Henri Magron (CPHM) vit le jour.
Bernard Chéreau a souhaité faire don de toute sa collection photographique au CPHM.
À cette époque, Bernard ne souhaite pas intégrer le Conseil d’Administration de l’association, mais en devient le conseiller artistique.
En 2023, Marc et Micheline Orange ont fait don d’une collection très importante d’appareils photographiques et cinématographiques au CPHM.
Depuis, de nombreux anonymes viennent frapper à la porte du CPHM pour apporter leurs contributions sous forme de petits dons financiers ou de matériels.
